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    The French magazine article from 1991. We will eventually post the pages themselves with badges, but this makes translation easy with an online translator.


    LES DECORATIONS DE LA KRIEGSMARINE DE FABRICATION FRANÇAISE



    Bertrand MALVAUX



    Les souvenirs historiques du IIIe Reich sont souvent sujets à polémique quant

    à leur authenticité, et ceci plus particulièrement pour les insignes et décorations.

    L'état actuel du marché des antiquités militaires : une demande plus importante que l'offre, conduit les faussaires à fabriquer des reproductions de très bonne qualité et de plus en plus difficiles à identifier.



    Cette situation n'est pas pour rassurer le collectionneur, dont les connaissances doivent être particulièrement approfondies s'il veut éviter les pièges. Ainsi, le doute est souvent jeté sur des objets parfaitement authentiques, mais dont les variantes de fabrication, méconnues, deviennent des indices les dévalorisant. C'est le cas pour une série de décorations de la Kriegsmarine, produite par une firme française pendant la Seconde Guerre mondiale.



    Les décorations de la Kriegsmarine



    La Kriegsmarine a créé au cours de la guerre une douzaine de décorations, destinées à récompenser les soldats les plus courageux, et dont voici la liste (les modèles suivis d'un astérisque * existent en fabrication française) :



    - U-Boots-Kriegsabzeichen 1939*;

    - Zerstörer-Kriegsabzeichen*;

    - Kriegsabzeichen für Minensuch, U-Boots-Jagd und Sicherungsverbande;

    - Kriegsabzeichen für Hilfskreuzer*;

    - Flotten-Kriegsabzeichen*;

    - Schnellboot-Kriegsabzeichen, premier modèle*;

    - Kriegsabzeichen für die Marineartillerie*;

    - Abzeichen für Blockadebrecher;

    - U-Boot-Frontspange (il existe deux classes);

    - Marinefrontspange;

    - Bewährungs-Kampfabzeichen der Kleinkampfmittel (sept classes ont été prévues).



    L'ensemble de ces décorations est principalement fabriqué en Allemagne et il existe pour chaque modèle plusieurs fabricants différents. Toutefois, pour six décorations, existe une variante qui prête souvent à discussion, quoique d'époque.



    Exposé de la polémique



    Depuis de nombreuses années, des décorations d'un type bien particulier (insigne plus petit que la moyenne, dessin du décor différent, dos sans marque et légèrement en creux) font l'objet d'une sévère contestation quant à leur origine.

    En effet, si la majorité des amateurs français connaissent l'authenticité de ces objets, certains spécialistes allemands et anglais la réfutent.

    Des auteurs étrangers présentent cependant dans leurs ouvrages des décorations de fabrication française, il s'agit des spécialiste tels que :



    - John R. Angolia, For Führer and Fatherland, Military Awards of the Third Reich (décoration pour l'artillerie côtière);

    - Adrian Forman, Guide to Third Reich German awards and their values, 1re édition-1988 (décoration pour l'artillerie côtière);

    - Klaus D.Patzwall dans son très bon ouvrage, Die Auszeichnungen der Kriegsmarine 1939-1945 (décoration des vedettes rapides-modèle 1941) ;

    - Christopher Ailsby, dans Combat Medals of the Third Reich, répertorie précisément la fabrication française, sans toutefois la donner comme telle. En effet, l'auteur assimile ces décorations à des seconds (voire troisièmes) types, ce qui n'est pas le cas. Il reproduit dans son livre les décorations pour sous-marins, destroyers, vedettes lance-torpilles, croiseurs auxiliaires, bâtiments de ligne, artillerie côtière.



    Afin de mettre un terme aux versions contradictoires expliquant l'origine de cette série, nous publions aujourd'hui « l'historique » véridique de ces souvenirs de la marine allemande du IIIe Reich.



    En 1942, une partie du rez-de-chaussée du Palais du Trocadéro (Musée de la Marine) est occupée par un détachement de la Royale, commandé par le com­mandant Vichau. A la Libération, cette petite troupe se rend au Ministère de la Marine, après que les Allemands

    l'aient déserté. Pour l'anecdote, précisons qu'en 1944, ce sont ces marins qui gagnent la course jusqu'à la tour Eiffel, contre les sapeurs pompiers de Paris, ce qui leur vaut le privilège de hisser les premiers le drapeau tricolore à son sommet.



    Quelques années après la Libération, le fils du com­mandant Vichau apporte à l'un de ces camarades de classe, Jean-Claude Kerviche, six insignes métalliques qui ne sont autres que des décorations de la Kriegsmarine ! Jean-Claude Kerviche, alors âgé d'une quinzaine d'années, est enthousiasmé par cette découverte insolite et demande à son ami de lui rapporter d'autres séries. C'est ainsi que plusieurs centaines de décorations sont trouvées dans les caves du Ministère de la Marine, parmi de très nombreux casques de la Heer et le la Kriegsmarine (avec leurs deux décalcomanies). Les décorations sont à l'état neuf, car protégées dans du papier de soie et placées dans de petites boîtes en carton. De la même source proviennent de nombreuses Croix de fer, des insignes de blessés, etc.



    A la même époque, Jean-Claude Kerviche trouve dans un immeuble parisien, près de la porte de la Muette (où étaient installés les bureaux de la Kriegsmarine pendant la guerre et où avait séjourné le Grand Amiral Raeder) d'autres séries des mêmes décorations et une dizaine de fanions de voiture de grand amiral (les fanions sont métalliques et mesurent environ 30 cm par 40 cm. Ils représentent, sur un fond blanc orné d'une croix de Malte noire, un aigle tenant dans ses serres un swastika, posé sur deux bâtons d'amiral croisés).



    Quelques années plus tard, monsieur Kerviche échange tous ces souvenirs à un grand antiquaire d'objets militaires : René Johnson, « Au bon vieux chic », 16 quai du Louvre, à Paris, contre des insignes américains.



    Selon toute vraisemblance, les décorations en question ont été fabriquées par une maison française, sur demande des autorités militaires allemandes. Il est à noter que les Allemands ont commandé de nombreuses pièces d'équipement et d'uniforme auprès d'établissements français, ainsi que des décorations et insignes, comme par exemple :



    - des insignes de spécialité pour la Kriegsmarine, soit en coton brodé, soit métalliques ;

    - des emblèmes pour casquettes;

    - des aigles de poitrine;

    - des insignes commémoratifs pour casquettes du « deuxième » 5e régiment de cavalerie de 1943-44, du 17e régiment d'infanterie; ainsi que l'aigle pour le 3e bataillon de fusiliers motocyclistes et la troisième division de cavalerie;

    - des boutons d'uniforme;

    - des insignes pour les pattes d'épaule; etc.



    Les décorations



    Notre intention n'est pas de faire l'étude détaillée de ces décorations, mais simplement de donner les éléments essentiels permettant leur identification.

    C'est pourquoi nous ne traiterons que des modèles existant en fabrication française.



    L'U-Boots-Kriegsabzeichen 1939



    Reprenant la décoration instituée le 1er février 1918 par l'empereur Guillaume II, le grand amiral Raeder, commandant en chef de la Kriegsmarine, institue le 13 octobre 1939 cette décoration, afin de récompenser les sous-mariniers s'étant particulièrement distingués face à l'ennemi (voir Militaria Magazine 50). Cette décoration a d'abord été fabriquée par la firme Schwerin et fils à Berlin 68 puis par de nombreuses autres maisons.



    La fabrication française ne diffère en rien sur le plan des décors, les variantes ne concernent que les dimensions et l'épingle arrière. La décoration représente une couronne de feuilles de laurier, d'une largeur de 48 mm sur une hauteur de 34 mm, les feuilles font 7 mm. Dans le haut de la couronne est figuré un aigle aux ailes déployées, tenant dans ses serres un swastika. Cet emblème fait 32 mm de large par 19 mm de haut. Au centre de la couronne est disposé un sous-marin de type VII., de 44 mm de long et de 12 mm de hauteur maximale. Le dos est plat. A l'arrière est soudée verticalement une épingle d'une hauteur de 35 mm en son centre; sa largeur est de 4 mm. Au bas de la couronne est fixé un petit crochet monté sur une pastille. Ce modèle est en zinc entièrement doré, son poids est de 15,50 grammes; sa largeur totale de 48 mm et sa hauteur de 38 mm. Cette décoration fait 3 mm d'épaisseur (l'épaisseur des décorations varie selon les reliefs et les creux, mais les caractéristiques que nous donnons ont été relevées sur les parties les plus saillantes des exemplaires observés).



    Le Zerstörer-Kriegsabzeichen



    L'historique de cette décoration remonte à l'opération Weserübung, l'invasion de la Norvège et du Danemark. Créée le 4 juin 1940, elle est d'abord décernée aux seuls marins ayant participé aux combats de Narvik. Il faut attendre le 11 septembre 1940 pour que les conditions d'attribution soient étendues à l'ensemble des personnels servant sur un destroyer et ayant fait preuve de courage. Remarquons qu'entre temps, depuis le 12 août, cette décoration récompense aussi les équipages des vedettes rapides.



    La décoration représente une couronne de feuilles de chêne, mesurant 41 mm de large sur 51 mm de haut, la largeur des feuilles est de 7 mm. Dans le haut est placé un aigle aux ailes repliées tenant dans ses serres un swastika, il est de 10 mm de large par 14 mm de haut. Au centré de la couronne surgit un destroyer dont la proue traverse les feuilles de chêne. La partie visible du bâtiment est de 38 mm de long sur environ 26 mm de haut. Le bas de l'intérieur de la couronne représente les flots. L'arrière est plat. Dans le haut, à l'arrière de l'aigle, est soudé un petit crochet d'environ 12 mm de haut pour attacher plus solidement la déco­ration sur l'uniforme. L'épingle arrière est disposée horizontalement et mesure généralement 35 mm de long, plus large en son milieu qu'à ses extrémités. Elle se fixe au moyen d'un crochet de forme arrondie. Cette décoration est en zinc, couronne et aigle sont dorés, tandis que le destroyer et la mer sont de couleur argent; son poids est de 25 grammes. La largeur totale est de 43 mm et la hauteur de 55 mm, son épaisseur est de 3 mm.



    Le Kriegsabzeichen für Hilfskreuzer



    Dès le début de la guerre, le 3 septembre 1939, la Kriegsmarine utilise des navires marchands à des fins stratégiques en les équipant d'armes offensives. De tous les croiseurs auxiliaires, le plus connu est sans nul doute l 'Atlantis. Rapidement, l'efficacité de ces navires se révèle au dessus de toutes les espérances. En conséquence, le grand amiral Raeder ordonne la création d'une décoration spécifique le 24 avril 1941. Pour l'obtenir, il faut faire preuve de courage au cours d'un engagement contre l'ennemi.



    Cette décoration se compose d'une couronne de feuilles de chêne mesurant 41 mm de large par 47 mm de haut, les feuilles font 7 mm. Dans le haut de la couronne, un aigle aux ailes déployées tient dans ses serres un swastika; il a 27 mm de large sur 15 mm de haut. Au centre de la couronne est placé un globe terrestre (où l'on distingue l'Europe) au sommet duquel un drakkar navigue. Le globe terrestre a une hauteur de 19 mm, sa largeur est de 27 mm, le drakkar fait 19 mm de long et 22 mm de haut. L'arrière, tout comme pour l'insigne des destroyers, est légèrement en creux, avec son épingle horizontale s'élargissant au milieu et son petit crochet dans le haut. Entièrement en zinc, ce modèle est bicolore : l'ensemble de la couronne, de l'aigle et du drakkar est doré, alors que le globe terrestre est de couleur argent. Le poids est de 26 grammes; les dimensions sont : 41 mm de large pour 55 mm de haut, épaisseur de 3 mm.



    Le Flottenkriegsabzeichen



    La flotte de ligne comprend quatre cuirassés, six croiseurs lourds et six croiseurs légers. Elle constitue cependant une arme redoutable comme le prouve en février 1942 l'opération Cerberus (traversée de la Manche). C'est en 1941, le 30 avril, que le grand amiral Raeder crée la décoration spécifique des membres d'équipage des bâtiments de ligne. Les conditions d'obtention se résument à un état de service méritoire, ou à la participation à des combats. Ces conditions sont complétées par les dispositions du 5 juin 1941. Cette décoration peut aussi bénéficier aux marins servant sur les pétroliers ravitailleurs.



    La couronne de feuilles de chêne mesure 40 mm de large par 50 mm de haut, la largeur de ses feuilles est de 7 mm. Dans le haut, un aigle dont les ailes sont déployées tient dans ses serres un swastika dont les dimensions sont les suivantes : largeur de 28 mm, hauteur de 19 mm. Cette décoration diffère des autres par son emblème central. En effet, au centre, repose sur une mer stylisée un croiseur vu de face (lors de la réalisation de sa maquette, on prit le Scharnhorst comme modèle). Le bâtiment fait 29 mm de large sur 30 mm de haut. L'arrière est identique aux autres exemplaires déjà étudiés, c'est-à-dire qu'il est légèrement en creux avec épingle horizontale et petit crochet dant le haut, juste derrière l'aigle. La décoration est en zinc, la couronne et l'aigle sont dorés, la mer et le bâtiment de couleur argent. Son poids est de 25,50 grammes, sa largeur totale de 41 mm et sa hauteur de 55 mm, épaisseur du métal : 3 mm.



    Le Kriegsabzeichen für die Marineartillerie



    Rarement étudiée, l'artillerie côtière a eu pourtant un rôle de grande importance. Elle a participé à tous les combats et son action est très souvent décisive.

    Le grand amiral Raeder crée, le 24 juin 1941, une décoration destinée aux personnels de l'artillerie côtière, pour la destruction de matériel ennemi (avions, navires, chars, etc...). A partir de 1943, la décoration peut être décernée au personnel féminin.



    Elle figure une couronne de feuilles de laurier de 42 mm de large, 50 mm de haut, les feuilles de laurier font 7 mm de large. Dans le haut, un aigle, aux ailes repliées le long du corps, tient dans ses serres un swastika, ses dimensions sont de 10 mm de large et 13 mm de haut. Au centre, une pièce de DCA est pointée vers le ciel (le canon dépasse de 4 mm la couronne de laurier) et, en arrière-plan, la mer. L'arrière est en creux, avec épingle horizontale et un petit crochet dans le haut. La décoration est en zinc, la couronne et l'aigle sont dorés alors que la pièce d'artillerie et la mer sont de couleur argent. Son poids est de 23 grammes, les dimensions maximales étant de 42 mm pour la largeur et 54 mm de hauteur, l'épaisseur du métal est de 3 mm.



    Le Schnellboot-Kriegsabzeichen



    Au début de la guerre, la Kriegsmarine possède une dizaine de vedettes lance-torpilles, mais elle se dote très vite de quatorze flottilles, totalisant 240 vedettes rapides.

    Dans les premières années, les équipages servant sur les vedettes lance-torpilles reçoivent la décoration créée pour ceux des destroyers, un ordre du 4 mai 1940 rappelle cette décision. Il faut donc attendre l'ordre du 30 mai 1941 (plus d'une année plus tard !) pour qu'un modèle spécifique aux vedettes rapides soit créé. Par décision du 18 décembre 1941, rappelée le 28 octobre 1942, les premiers décorés , possédant la décoration initiale, sont invités à procéder à l'échange de celle-ci contre le nouveau modèle. Le 28 janvier 1943, un deuxième modèle de décoration est créé, mais il ne sera jamais fabriqué en France.



    La décoration représente une couronne de feuilles de laurier mesurant 40 mm de largeur et 50 mm de hauteur, la largeur des feuilles est de 7 mm. Dans le haut est placé un aigle aux ailes déployées qui tient dans ses serres un swastika, cet emblème a 38 mm de large sur 15 mm de haut. A l'intérieur de la couronne, une vedette lance-torpilles de 34 mm de long sur 19 mm de haut s'élance sur les flots. L'arrière est caractéristique de la fabrication française : dos légèrement en creux avec l'épingle horizontale et petit crochet soudé derrière l'aigle. La pièce est entièrement en zinc, la couronne et l'aigle sont dorés tandis que la vedette et la mer sont de couleur argent. Le poids est de 25 grammes, sa largeur totale est de 41 mm et sa hauteur de 56 mm, ce modèle a une épaisseur de 3 mm.



    Les boîtes de protection



    Chaque insigne est livrée dans une petite boîte en carton, recouverte de papier marron clair imprimé d'un quadrillage brun foncé. La décoration est enveloppée dans un papier de soie beige. Le fond de la boîte mesu­ re 49 mm par 62 mm, le couvercle fait 51 mm sur 65 mm, poids (sans le papier de soie) de six grammes.



    Une fabrication de bonne qualité



    Les décorations de production française sont de très belle qualité et soutiennent parfaitement la comparaison avec les fabrications allemandes. L'examen détaillé de ces modèles montre une remarquable précision des décors (ce qui n'est pas toujours le cas dans les fabrications d'autre-Rhin). De même, la qualité du métal et le rendu du doré et de l'argent sont irréprochables.

    Nous n'avons que peu d'indices concernant le port de ces variantes par les soldats allemands. Beaucoup d'amateurs prétendent que : « Ces pièces ne furent pas appréciées des hommes de la Kriegsmarine ». Selon nous, ces considérations ne reposent sur aucun document d'époque et n'ont jamais été authentifiées. Connaissant la source des insignes, il va de soi que

    tous les exemplaires trouvés au Ministère de la Marine sont à l'état neuf, mais cela ne permet pas d'affirmer que ce type de fabrication n'a jamais été distribué ! Personnellement, nous avons rencontré à plusieurs reprises des U-Boots-Kriegsabzeichen 1939 de fabrication française qui ont incontestablement été portés. Quant à l'époque de production de ces décorations, nous ne possédons pas d'information particulière, nous

    nous bornerons simplement à proposer la période du 30 mai 1941 au 28 janvier 1943, délai d'environ un an et demi correspondant à l'époque où existent concurremment les six modèles, et avant que n'apparaisse le second modèle de Schnellboot-Kriegsabzeichen.

    q

    Comment


      hi John,

      Thank you for your concern, yes the translation is not perfect, but we understand the meaning of the sentences.
      Effectively I follow this forum since 2007 and I interfere very rarely which does not prevent me from following the news of all posts that interest me. But I will continue to watch and intervene if necessary.
      Regards
      Chris

      Comment


        Regarding Malvaux's article, he rightly did not give the name of Bacqueville in the publication, simply because he could have been attacked in defamation by society. The difference with the forum, we can talk about Bacqueville because it is private, but in a publication we fall under the law. Moreover Bacqueville does not communicate absolutely on these antecedents and it is very understanding.
        Chris

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          Originally posted by TOULON44 View Post
          No offense, but for the directive Doehle, I read that the German authorities refuse that foreign armies manufacture and carry "Deutschen Orden und Ehrenzeichen and Auszeichnungen" we agree! So that's what I'm saying it's ambiguous to the extent that you're talking about medals and awards while I'm talking about kriegsmarine badges!
          No offense, but that is pure nonsene. Dr. Doehle was in charge of ALL order, medal, badges, decorations of the Third Reich. That includes ALL badges of the Kriegsmarine. The note even says especially "war badges" which are Kriegsabzeichen. They are even in his book. This is not the way to wickle out of the note from the Präsidialkanzlei.

          By the way, you know the insignia of the 1st German Parachute Corps made in Italy in January 44 by Bregonzio in Milan .... Where was Doehle and his directive?
          As a collector of German war badges one should know (or must know!) that Dr. Doehle was NOT in charge of insignia. He was in charge of orders, medals, and decoartions. If you want to look what happened to a foreign made badge, I kindly direct you to the Italian-German Campaign Medal.
          As a side note: you can't have it both ways. You either think Dr. Doehle was not in charge of Kriegsmarine badges or they were made before he made his position clear. By the way, he also notes that companies have asked and that he did refuse. That was by definition before June 1942.
          B&D PUBLISHING
          Premium Books from Collectors for Collectors

          Comment


            Here now are the images of the 1991 article by Bertrand Malvaux from Armes Militaria. To be honest, without references it doesn't add much to our understanding one way or the other, other than the dubious connection to the dealer René Johnson.
            Attached Files

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              Most of the German badges illustrated in the article look okay, but with the following exceptions:
              1) He mis-identifies the GWL Destroyer with missing top hook and replaced main pin as by "Gottlieb & Wagner, Idar/Oberstein" instead of Gebrüder Wegerhoff, Lüdenscheid.
              2) The Schwerin S-Boat has a replaced top hook.
              3) The U-Boat used as a comparator is a post-war casting by Souval.
              Attached Files
              Last edited by Norm F; 03-02-2018, 09:37 AM.

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                ,,
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                Comment


                  Here is a closeup of the circa 1970s post-war cast Souval U-Boat, unfortunately described as "production allemande de belle qualité". (This is not to cast any aspersions on Bertrand Malvaux since anyone can make mistakes and German war badges are well outside his field of expertise.)

                  Best regards,
                  ---Norm
                  Attached Files

                  Comment


                    I confess that when I started my collection I did not care who Dr. Doehle was, and my collection does not revolve around him. On the other hand, I learn that this directive exists and I take it into consideration. But you still know that if the regulation in the German army was very strict, it was certainly flouted. Have you read Speer's book "In the heart of the Third Reich" where he complains to Hitler that his orders are not executed or hindered by the Gauleiters ... as well as Hitler who realizes that his orders are not always applied literally, then one can imagine that Doehle's directive had to be flouted too. But this opinion is binding only me!

                    Comment


                      I don't want to stear this discussion in a different direction and that is why I will only answer very brief: One cannot dismiss one solid argument by another contrary example from a different field of experience (so-called "Whataboutism") and one cannot decide freely what written contemporary fact to accept and what to dismiss just to make it fit your own agenda.
                      The note from Dr. Doehle is a fact and has to be taken into consideration 100%. Everything else is completely un-academical.
                      B&D PUBLISHING
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                        I have this magazine with this article but as you say everyone can be wrong.
                        thank you

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                          Part II

                          https://www.youtube.com/watch?v=oC5Uq6RuE9c
                          B&D PUBLISHING
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                            Hi,

                            Originally posted by TOULON44 View Post
                            Do not forget one thing, this happened in France, with a French merchant, badges found in the German bases in France, recovered by French civilians and you want me to believe that we know nothing?
                            Do not exaggerate either!
                            Chris
                            Are you saying that ONLY Frenchs can discuss the badges, and know the "story" better ?

                            You never made any reply to the various facts that prove that the badges are fakes.

                            1) physically it can't be made by a medal maker, during WW2
                            2) the badges appeared from NOWHERE in the 70's
                            3) dozen of different stories that can't be proven
                            4) the "patient zero" is René Johnson, confirmed crook
                            5) German regulations prove that those badges could not have been authorized
                            6) Bacqueville testified that they never made those badges


                            Also i'm French and like many other Frenchs, i have enough facts to say that the badges are a very smart scam.

                            I'm very interested in some German subjects, so i can't discuss them because i'm French ?

                            See You

                            Vince
                            Last edited by Norm F; 03-03-2018, 09:57 AM.

                            Comment


                              Hi,

                              Originally posted by TOULON44 View Post
                              By the way there are 265 collectors who think these badges are authentic!
                              Argumentum ad populum : In argumentation theory, an argumentum ad populum (Latin for "argument to the people") is a fallacious argument that concludes that a proposition must be true because many or most people believe it, often concisely encapsulated as: "If many believe so, it is so."

                              https://en.wikipedia.org/wiki/Argumentum_ad_populum

                              The result is not taking into account the new "discoveries" about the badges.
                              Most of the believers voted years ago.

                              See You

                              Vince

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                                Hi,

                                Originally posted by TOULON44 View Post
                                Regarding Malvaux's article, he rightly did not give the name of Bacqueville in the publication, simply because he could have been attacked in defamation by society. The difference with the forum, we can talk about Bacqueville because it is private, but in a publication we fall under the law. Moreover Bacqueville does not communicate absolutely on these antecedents and it is very understanding.
                                Chris
                                Chris, i'm sorry but this is not true.

                                Please check the defamation law in France here :
                                https://www.scepticisme-scientifique...n-diffamation/
                                A very interesting interview.

                                Bacqueville can sue the WAF or ask legally personal infos on people that will imply it and then sue them.
                                Also there is no proof that Bertrand Malvaux implied that Bacqueville was involved.

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                                Vince

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